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joursdedanses2017

À travers la diversité des propositions, l’événement a su aller au devant des publics.

 

Le temps fort, qui se déroulait du 21 au 28 janvier 2017 en divers lieux à Aurillac, Mauriac et Saint-Flour avait pour objectif de dynamiser les pratiques en amateur, de mettre en contact la danse et le grand public, de favoriser la découverte ainsi que le dépassement des préjugés, la rencontre, de tisser des liens entre pratiquants amateurs (écoles de danse publiques ou associatives) et artistes professionnels, toutes générations et genres chorégraphiques confondus.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

John Degois, danseur chorégraphe en résidence de création dans le Cantal, Clothilde Amprimoz réalisatrice, Marion Basque, danseuse de Kalbélia, Marianne Filloux-Vigreux, historienne ont, chacun dans leur domaine, et chacun à leur mesure contribué à atteindre ces objectifs.

 

La diversité des formes, spectacle, danses in situ, atelier découverte, rencontres amateurs, films, performance et exposition, et la diversité des lieux ont également largement contribué à cette réussite.

 

Danses in situ

 

Dans les médiathèques de Saint Flour et du Bassin d’Aurillac, les élèves du Conservatoire d’Aurillac, le chorégraphe/ danseur John Degois, Méllina Boubettra, danseuse hip hop et Dominique Carré, guitariste, ont ravi le regard du passant et du spectateur. Au total ce sont 240 spectateurs qui ont assisté à ces danses in-situ.

 

Trois propositions faites en partenariat avec la médiathèque du Bassin d’Aurillac (CABA), la médiathèque de Saint-Flour (ville de Saint-Flour), le conservatoire Saint-Flour communauté, le conservatoire de musique et de danse d’Aurillac. Qu’ils en soient ici remerciés !

 

À la barre !
Samedi 21 janvier 10h

Les plus matinaux des habitués de la Médiathèque du Bassin d’Aurillac ont eu la surprise d’être accueillis au son du piano. Le public composé de nombreux parents, de personnes venues tout exprès et aussi d’habitués de la médiathèque a été ravi par le programme À la barre ! et l’envahissement des garde-fous de l’escalier central par les danseuses du conservatoire d'Aurillac, prenant leur barre classique. Sous la houlette de leur professeur Christelle Valadou, accompagnées en live par la pianiste Caroline Heslouis, les 34 danseuses nous ont offert un moment hors du temps, pendant lequel sourires et regards curieux illuminaient les visages. Un moment de concentration aussi, où les efforts, la discipline sont devenus palpables.

 

J'ai tout compris mais faut qu'on m'explique
Mercredi 25 janvier 16h

John Degois a interprété son solo, J’ai tout compris mais faut qu'on m'explique, à l’intérieur de la médiathèque du Bassin d’Aurillac, devant un public nombreux, multi-générationnel, venu exprès ou cueilli sur place. Sourires, pétillements dans les yeux, applaudissements furent au rendez-vous, dans le partage de ce moment intense et poétique condensé par le corps du danseur, durant 20 minutes.

 

Trio d'improvisation et Solo
Vendredi 27 janvier 18h

C’est un Trio réunissant, Dominique Carre, guitariste dans le style jazz manouche, Mellina Boubetra danseuse hip hop et John Degois, qui a accueilli et conduit le public dans les allées de la médiathèque de Saint-Flour au gré de ses improvisations. Cette mise en bouche terminée, John Degois a interprété son solo J’ai tout compris mais faut qu'on m'explique. Le public nombreux, ici aussi multi-générationnel, a été conquis par le style léger et la poésie du chorégraphe. La fin de ce spectacle qui a duré une quarantaine de minutes a été nourrie par de chaleureux applaudissements et des échanges avec le public.
Spectateurs : environ 100 personnes, public familial, enfants, jeunes, adultes et personnes âgées.

 

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Fiction, Film et performance, documentaire et clips

 

Au cinéma Delta de Saint-Flour, une proposition audacieuse, la diffusion d’un film entre fiction chorégraphique et documentaire, suivie d’une performance dansée et de la rencontre avec l’équipe artistique, a permis un contact du public avec l’art vivant contemporain. La réalisatrice Clothilde Amprimoz, et son équipe - François Arbon, musicien- Christophe, balayeur- Mathieu Hernandez, danseur- ont questionné nos préjugés (tant sur le fonds que sur la forme) et la présence de l’art au quotidien.

 

À Mauriac, Le cinéma le Pré Bourges, lui, a proposé 2 films: Une fiction, Polina, Danser sa vie, et un documentaire Mister Gaga.

146 entrées au total : une fréquentation plutôt satisfaisante et encourageante pour les propositions faites à Saint-Flour et à Mauriac.

À Mauriac, Murat, Chaudes-Aigues et Saint-Flour, les cinémas ont diffusé « N’arrête-pas » et « Tango sous la table » deux clips chorégraphiés par John Degois : quelques minutes de poésie dansée, en grand format, offertes lors des séances !

Ces programmes ont été rendus possibles grâce à l’engagement des cinémas partenaires, Le Delta, La Source, Le Pré Bourges, L’Arverne. Un grand merci !

 

HOMO LABORANS #2, film et performance

Le public Sanflorain, composé uniquement d’adultes, est venu à la découverte de la proposition polymorphe de Clotilde Amprimoz au Cinéma Le Delta, avec HOMO LABORANS #2, film et performance. À la diffusion du film retraçant le portrait de Christophe, balayeur, entre documentaire et fiction danse, succédait une performance in-situ de Mathieu Hernandez, incarnant le rythme, l’organisation, la répétitivité, la monotonie du travail du balayeur. Cette contrainte très forte imposée au danseur ne l’a pas empêché de fasciner le public par la maîtrise et la virtuosité de ses mouvements, accompagné par la musique électronique de François Arbon. Une proposition pointue, d’art contemporain qui a suscité l’intérêt de fidèles des animations du cinéma ainsi que celui de quelques autres.

 

Polina, Danser sa vie

Un public familial est venu découvrir le film Polina, Danser sa vie, adapté de la bande dessinée éponyme, au Pré Bourges à Mauriac. Ce film relate l’histoire d’une jeune fille amoureuse du mouvement, qui met toute son application dans l’apprentissage de la danse classique, puis sa découverte de la danse contemporaine.

 

Mister Gaga

Ce documentaire retraçant la vie d’Ohad Naharin, a initié le public à l’histoire de ce célèbre chorégraphe de la Batsheva Dance Company, à la compréhension des événements contextuels qui ont influencé son œuvre et au cheminement artistique exigeant de l’artiste. Ce film grand public laisse voir de belles images d’une danse profonde, énergique et inspirée !
Les classes de 6ème du collège du Méridien ont pu bénéficier de cette projection le vendredi en scolaire, et un public adulte y assistait le samedi en fin d’après-midi. 

 

 

Petits formats amateurs

 

Au théâtre d’Aurillac, les amateurs de toutes provenances du département et de tous styles se sont rencontrés les 21 et 22 janvier 2017 avec des productions artistiques autour du thème De l'autre côté du miroir. Un moment de partage et de fête qui était ouvert à tous. Le public nombreux n’était pas en reste, environ 600 personnes ont partagé l’émotion transmise par les danseurs(ses) et les musiciens(nes).

 

Remerciements aux partenaires des Petits Formats, le Théâtre d’Aurillac, le CdMDT/Cie amateur Cantalàs, le duo Robert Shilling / Mathieu Lepoivre et leurs invités Guillaume Schilling et Edwige Dulong.

 

De l'autre côté du miroir

Avec une invitation à se décaler d’une pratique habituellement enfermée dans les studios, le programme s’est révélé très éclectique cette année, allant de la danse indienne à la danse traditionnelle d’Auvergne en passant par le Hip Hop, et les danses contemporaine, jazz ou classique. Les amateurs, de tous âges, nous ont donné à voir des pièces d’une grande qualité, avec une créativité renouvelée et des styles affirmés.

 

Comme toujours ces rencontres furent un moment fort de partage et de curiosité qui cette année, après 1h30 de spectacle, s’est terminé sur une invitation au bal par le duo Schilling/Lepoivre et leurs invités, Edwige Dulong et Guillaume Schilling. Deux violons, un alto et une trompette ainsi que les voix et les frappes ont mis en mouvement les 98 amateurs et leurs professeurs dans un final festif auquel le public a été invité à se joindre. 

 

 

Découvertes et ateliers

 

Des moments d’implication personnelle plus forte ont été proposés au public à Mauriac et à Aurillac autour des danses traditionnelle, hip hop, contemporaine et indienne, au contact de Dominique Dufayet (CdMDT/Cie Cantalàs), de John Degois (danseur Hip hop), de Marianne Filloux Vigreux (historienne, auteur, spécialiste de culture chorégraphique) et de Marion Basque (danseuse de Kalbélia). Ces différentes propositions, rencontre avec un artiste, ateliers de pratique, carnet de voyage, réflexion autour d’une exposition, ont mobilisé 179 participants.

 

Que les structures partenaires qui ont accueilli ces actions, le théâtre d’Aurillac, La Manufacture, la médiathèque de Mauriac ainsi que l’école de danse du Pays de Mauriac soient remerciées !

 

Préparation du salut final des Petits Formats
Samedi 21 janvier

Le stage de préparation du salut final des Petits formats a rassemblé les amateurs programmés le soir autour de trois musiciens (duo Schilling/Lepoivre et invités) et Dominique Dufayet, danseuse trad (CDMDT/Cantalàs). Dans une première partie du stage les participants ont découvert le pas de la bourrée ainsi que celui de la scottish au son du violon et de la trompette. Quatre chorégraphies ont ensuite été mises en place, dont deux prévues pour intégrer des personnes du public. En deux heures, l’ensemble du salut final conçu en forme de bal festif a pu être réalisé, grâce à la présence active des professeurs et responsables de groupes.

Un goûter offert par le Conseil départemental à la cafétéria du théâtre a rassemblé les nombreux danseurs à la pause de l’après-midi.

 

Rencontre avec John Degois
Jeudi 26 janvier

Dans un petit studio de La Manufacture, John Degois a proposé une initiation à la danse hip hop à un public diversifié de novices et d’amateurs. Chacun a pu repartir avec une expérience enrichissante soit de découverte totale de la pratique de la danse, soit avec la découverte du hip hop et/ou du style de John.

 

Un peu plus tard, les Jeudis de la Danse de La Manufacture accueillaient John Degois. À travers une forme vidéo-conférence l’artiste a pu tout d’abord présenter son riche et imposant parcours, ainsi que certaines pièces au répertoire de sa compagnie. Puis il s’est lui-même mis en scène afin de présenter un extrait du solo J’ai tout compris mais faut qu’on m’explique.
Il a terminé par la présentation de son projet de création « De bois et d’acier… » pour lequel il est accueilli cette saison dans le Cantal, donnant à voir de courtes scénettes réalisées et filmées lors de sa résidence qui se déroulait du 10 au 14 octobre 2016 à La Manufacture.
Un échange s’en est suivi avec le public.

 

Atelier du regard
Samedi 28 janvier

À la médiathèque du Pays de Mauriac, l’historienne et chercheur Marianne Filloux Vigreux a pris appui sur l’exposition La danse contemporaine en questions, pour évoquer quelques grandes figures de la danse contemporaine chacune dans leur style différent. Cette lecture de l’exposition a permis d’instaurer un échange avec le public, sur la génèse des œuvres, leur contexte de création, le projet de l’artiste et la manière de recevoir les œuvres. Un moment très instructif !

 

Carnet de voyage et découverte de la danse Kalbelia
Samedi 28 janvier

Marion Basque a présenté la Danse Kalbélia, au travers de sa pratique et de ses voyages renouvelés en Inde. Son approche comprenait aussi une découverte du peuple Kalbélia et de sa culture. Ainsi installée dans un environnement parsemé d’objets indiens robes, châles, couvertures, senteurs, vaisselle,… elle a présenté un poème et une danse. Puis à travers films et photos elle a conduit le public (essentiellement féminin) à découvrir cette danse dans son histoire et son contexte d’origine. Un tchaï préparé par ses soins a été servi pour clôturer ce moment. Ce moment convivial a permis de nombreux échanges entre les participantes.

 

Un stage de découverte de la danse Kalbélia s’en est suivi à la salle de l’école de danse du Pays de Mauriac sous la conduite sensible et attentive de Marion. Chacune a pris plaisir à s’essayer aux mouvements délicats, rythmes de base et aux enchainements de mouvements qu’elle proposait.
Ce thème de la danse indienne a remporté un franc succès !

 

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