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Patrimoine

Document des archives du mois de mai 2023Document des Archives départementales : juin 2023

Le « Consompeu » ou économiseur d’essence « Brioude »

Le "Consompeu" (prononcer "Consomme peu") est un économiseur d'essence inventé par Guillaume Brioude dans les années 1920. On ne sait que peu de choses sur cet inventeur sinon qu’il est né à Gourdièges, le 21 août 1887, de Jean Brioude, résidant à Paris, et de Léontine Falachon, demeurant à Jouve, commune de Gourdièges. Nous conservons toutefois une photocopie de sa carte d’identité en date du 28 octobre 1941. Elle nous apprend qu’il réside alors à Paris, où il travaille dans un tout autre domaine, puisqu’il exerce la profession de garçon de bureau. Nous ignorons donc quelles étaient ses connaissances en mécanique : avait-il une formation dans ce domaine ou était-il autodidacte ?

 

Document des archives du mois de mai 2023Document des Archives départementales : mai 2023

Sangsues, potions cordiales et compresses : les premiers soins aux ouvriers blessés à la fin du XIXe siècle

Le document proposé ce mois-ci est une note présentant une série d’instructions à suivre pour « les premiers soins à donner aux ouvriers blessés sur les chantiers ». Elle a été produite par l’administration des Ponts et Chaussées et découverte dans les archives de la subdivision de Maurs en cours de classement. C’est un document intéressant à plus d’un titre puisqu’il est une source non seulement pour l’Histoire de la santé et de la sécurité au travail, mais aussi pour l’Histoire des premiers secours. Sa date d’impression, à savoir la décennie 1890, ajoute à son intérêt puisque nous sommes alors aux prémices de ces deux objets d’études historiques.

C’est au cours de la révolution industrielle du XIXe siècle que la question du rapport entre santé et travail commence à se poser de façon plus prégnante, conséquence du libéralisme effréné qui sévit à cette époque. Les rapports au travail reposent alors sur une base exclusivement contractuelle. Le contrat de travail fait naître à la charge de l’ouvrier une obligation d’exécuter le travail qui lui est confié, et à la charge de l’employeur, une obligation de payer le prix convenu. En France, dans la première moitié du XIXe siècle, il n’y a pas ou très de peu de législation encadrant les conditions de durée, d’hygiène et de sécurité au travail. Il faut attendre le 9 avril 1898 pour qu’une première loi organise la réparation des accidents du travail. Elle va peu à peu inciter les employeurs à se pencher sur les conditions de travail des ouvriers et à prendre en compte leur sécurité, afin d’éviter les accidents mais aussi de remettre au travail le plus rapidement possible les blessés.

 

Facteur rural-AD15Document des Archives départementales : avril 2023

Mariage par dispense d’alliance à Saint-Flour (1840)

Le document présenté ce mois-ci est une dispense d’alliance accordée par Louis-Philippe, roi des Français. Il s’agit d’une pièce assez rare, et chose plus exceptionnelle encore, elle a été conservée dans un registre d’état civil de la ville de Saint-Flour, reliée avec l’acte de mariage original. C’est une preuve de droit et l’officier d’état civil a bien pris soin de préciser que l’ « acte de dispense demeure joint au présent acte de mariage ». Seul manque le sceau qui était attaché au parchemin. On peut distinguer les petits trous, visibles en bas à gauche du document, par lesquels passait la ficelle ou « lac » qui reliait le sceau au parchemin. Ce sceau servait à authentifier le document par le contreseing du garde des sceaux, ministre secrétaire d’Etat au département de la Justice et des Cultes, Vivien. C’est François Monier, forgeron âgé de vingt-huit ans, né au village de Fraissinet, veuf de Marguerite Fouilheron, décédée le 28 décembre 1838, qui est à l’origine de cette demande de dispense. Il souhaite se remarier avec Marie Antoinette Fouilheron, sa belle-sœur, âgée de 33 ans, née au village de Gaimont, commune d’Andelat. Cependant en 1840, le mariage entre beau-frère et belle-sœur est interdit par la loi et nécessite une dispense dite « d’alliance ».

 

 

normalien palmesDu 17 mars au 14 avril 2023

 

Entrée libre

Horaires : du lundi au jeudi, de 8h30 à 12h et de 13h30 à 17h

 Archives départementales du Cantal

42 Bis rue Paul Doumer à Aurillac

Plus d'information sur archives.cantal.fr

Facteur rural-AD15Document des Archives départementales : mars 2023

Entre réchauffement climatique et crise énergétique, la période actuelle est à la sobriété énergétique. Une des mesures emblématiques proposées dans les différents plans de sobriété est la baisse de la température de chauffage de nos intérieurs. Les nombreux débats suscités par cette question et l’importance qui lui a été accordée dans les médias à l’automne dernier montrent bien qu’il s’agit d’un sujet sensible. Quelle est la température idéale permettant d'allier confort thermique et économies d'énergie ? Il s’est peu à peu dégagé un consensus autour d’une température moyenne de 19° C. Trop chaud pour certains, trop froid pour d’autres, elle semble correspondre à la température acceptée de nos jours par le plus grand nombre : toutefois, il n’en a pas toujours été ainsi.


Le document présenté ce mois-ci, et découvert lors du classement des archives anciennes de l’hôpital d’Aurillac, est un tableau de la température à obtenir dans les différentes pièces de l’asile d’aliénés suite à l’installation d’un système de chauffage central.

 

La Bête du Gévaudan Archives départementales : février 2022

La Bête du Gévaudan a sévi pendant 3 ans dans les départements de la Lozère et de la Haute-Loire, sans pour autant s’y arrêter puisque son champ d’action comprenait l’Ardèche, l’Aveyron et le Cantal.

En 1767, lors d’une battue sur la face nord du mont Mouchet, Jean Chastel abat d’un seul coup de fusil un grand canidé. Les massacres cessent enfin. 83 décès seront imputés à la Bête, devenue mythe.

Sous-catégories

Les Archives départementales du Cantal reçoivent les documents d'archives des administrations et institutions publiques (Préfecture, services déconcentrés de l'état, Conseil départemental, communes, notaires, hôpitaux...) Les particuliers, entreprises, associations peuvent également verser leurs fonds documentaires en don, leg ou dépôt. 
Les parchemins multicentenaires y côtoient les disques numériques. 

En salle de lecture ou sur archives.cantal.fr, les chercheurs et étudiants trouvent les sources de leurs travaux historiques, les particuliers et les administrations des documents nécessaires à l’établissement de leurs droits, tandis que les généalogistes et les amateurs d’histoire locale découvrent leurs racines.

 

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