Le coloriage permet aux plus petits de passer un moment : activité traditionnelle que nous avons tous pratiquée (avec plus ou moins de réussite, et surtout de patience !), son invention remonterait au 19ème siècle aux États-Unis.
Les premiers livres à colorier (et parfois à peindre) sont apparus au cours du mouvement de « démocratisation de l'art » (théorie du pédagogue suisse Johann Heinrich (1746-1827) et de son élève Friedrich Fröbel (1782-1852)). À l’origine conçu comme un outil d’éducation artistique, le milieu éducatif s’en empare avec l’espoir que tous les élèves, quel que soit leur milieu, profiteront de ce passe-temps pour améliorer leur compréhension abstraite du réel, développer leurs capacités cognitives et exercer une habileté qui leur sera utile pour trouver un travail. On attribue aux frères McLoughlin l'invention du livre de coloriage (publication dans les années 1880 de The Little Folks' Painting Book, en collaboration avec Kate Greenaway), activité qu’ils perpétuèrent jusque dans les années 1920.
Et rien n’interdit aux parents de « piquer » un coloriage aux enfants. En ces temps de confinement, la tolérance est grande. D’ailleurs le coloriage pour adultes (forcément stressés) est redevenu tendance aujourd’hui ! Alors n’hésitons plus : dans toute la famille, on met en place un concours de coloriage !
La Bibliothèque nationale de France vous offre la possibilité de télécharger gratuitement des albums de coloriage issus de ses collections : gallica.bnf.fr.
On y découvre de véritables merveilles, classées par thèmes : abécédaires, animaux, imagiers, jeux, plantes et bien d’autres encore. Un plaisir de l’œil et de la main. Un remède à la mélancolie.
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