Un verger au Pakistan / Peter Hobbs.
Traduit de l’anglais par Julie Sibony –Ed. Christian Bourgois, 2013. -1 vol. (137 p.). – (Littérature étrangère)
Un merveilleux roman tout à la fois sombre et lumineux, il nous émeut au plus profond de nous. L’histoire qu’il nous raconte est celle de la cruauté des hommes contre laquelle les gens simples comme notre héros, un jeune adolescent, ne peuvent, hélas, pas grand-chose. Et pourtant la force de ce livre vient de sa lumière. Le verger, où le jeune homme malheureux aime se retrouver, est le véritable héros de ce court roman. Le verger c’est le temps de l’enfance, le temps du bonheur et de l’innocence. Le verger c’est le ventre de la mère et sa chaleur.
Ce récit est celui d’une reconstruction grâce à l’humanité et la sagesse d’un poète, Abbas, et de l’espièglerie de sa fille. Ils recueillent l’adolescent dans leur maison près du verger et nous partageons avec eux son lent retour à la vie après avoir vécu un long chemin de croix.
Je suis restée sous le charme de l’écriture de Peter Hobbs qui a su si bien nous plonger dans l’univers coloré et parfumé de l’Orient, tout en nous déchirant le cœur.
A lire absolument !
Autre titre de Peter Hobbs traduit de l’anglais : « Tandis que meurent les jours » édité chez Christian Bourgois en 2006.
Peter Hobbs sur Babelio : http://goo.gl/vnjQ8N
Françoise Amagat